vendredi 19 juin 2015

Au revoir Dominique

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Ceux qui ont cheminé aux côtés de Dominique
connaissent sa bienveillance, son engagement, sa joie et son humanité.

Nous avons eu la chance d'être parmi ceux-là.
Nous ne l'oublierons pas et continuerons avec fidélité à suivre la trace qu'il a laissée.

mardi 25 novembre 2014

Compte-rendu du conseil municipal du 22 octobre 2014

Nos élus ont eu l'agréable surprise de recevoir le compte-rendu du dernier conseil municipal (22/10/2014) le 18 novembre dernier. Nous vous le publions donc ici.









mardi 14 octobre 2014

Premier bilan de mandat


Depuis le Conseil municipal du 9 avril dernier, nous n'avons pas fait de compte-rendu de notre activité d'élu-e-s. C'est une erreur que nous reconnaissons et que nous allons nous efforcer de rattraper.


Il s'avère que la mise en place des commissions municipales et extra-municipales, du travail en Conseil municipal, et de la méthode pour être les plus efficaces possibles pour informer tout le monde (être à l'écoute des Taulignanais-e-s, suivre les dossiers, nous ont pris beaucoup de temps. Nous sommes 3 et nous avons tenu à être dans les commissions pour pouvoir porter la voix du tiers du village qui a voté pour nous. Cela demande une grande mobilisation. Ajoutées à cela les vacances et la rentrée et voilà 5 mois qui sont passés !

Mais dorénavant, épaulé-e-s par le collectif Bien Vivre Ensemble à Taulignan qui continue son chemin, nous allons essayer de relayer systématiquement les comptes-rendus des Conseils ainsi que nos explications de votes et nos actions.

Nous faisons donc ici un rapide récapitulatif des derniers mois, au-delà des seuls Conseils.

 


S'adapter rapidement

La chose la plus frappante quand on arrive dans un Conseil municipal en étant élu d'une liste minoritaire, c'est de voir le décalage qu'il y a avec les autres élu-e-s. En effet, si nous ne découvrons pas l'ordre du jour en arrivant (mais souvent quelques jours avant), nous prenons connaissance, par contre, de l'ensemble des documents qui nous serviront à prendre nos décisions quelques minutes avant. 
Souvent en grand nombre, on doit essayer de les comprendre en très peu de temps et de saisir les conséquences de nos décisions à la vitesse de l'éclair. Bien sûr, cela n'est le cas que pour nous, puisque tous les dossiers sont discutés en groupes de travail de la majorité auxquels nous ne sommes pas invités.

Nous avions demandé lors du premier Conseil (voir notre publication ici) à pouvoir disposer des informations en amont pour étudier de près chaque dossier. Il avait été répondu favorablement à notre requête mais la réalité est que nous ne disposons de rien.

Plus encore, il n'est pas rare que les commissions municipales auxquelles nous participons prennent des décisions et que nous découvrions en Conseil qu'elles ont été modifiées. Rien d'illégal là-dedans, mais une impression que tout se décide en huis-clos, que le Conseil entérine, et que la volonté affichée en début de mandant de nous inclure dans le travail municipal n'était qu'une façade que la réalité du pouvoir a fait éclater en morceaux en 6 mois.

C'est dans ces conditions, entre-autres, que nous nous sommes vu-e-s accusé-e-s de nuire aux associations taulignanaises parce que nous nous abstenions sur un budget qu'on nous projetait morceaux par morceaux sur un mur, ce qui en rendait la compréhension impossible.


Nous essayons malgré tout de jouer notre rôle dans la plus grande objectivité possible quant à la préservation de l'intérêt général du village, apportant bien souvent notre vote en soutien de décisions d'aménagement ou de budget qui ne nous semblent pas incohérentes, bien que souvent sans grandes ambitions.


Une présence nécessaire

Nous avons dû, malgré tout, faire face à des attitudes insultantes que nous n'avons pas pu laisser passer. En effet, il s’avérait que, même si la plupart du temps nous votions avec la majorité, quand nous avions des raisons de ne pas le faire et que nous les exposions, nous nous entendions dire que nous « faisions de la politique » ! Suprême insulte semble-t-il pour quelques membres du Conseil. Cette remarque aurait été d'autant plus drôle que M. le Maire a reconnu lui-même que nous faisions bien de la politique en proposant que nous votions une motion de protestation contre les coupes budgétaire drastique que l'austérité gouvernementale impose aux collectivités.

Mais un cap a été passé quand un des membres du Conseil a réitéré à plusieurs reprises des insultes et un ton inacceptable pour un élu de la République, parce que nous nous opposions à un jumelage sans fondement avec une ville italienne. Il s'avère que notre réaction demandant de faire cesser de telles attitudes a été suivie et approuvée par d'autres membres de la majorité.

Ce signe est pour nous la preuve que notre présence est un garde-fou qui permet parfois d'éclairer les enjeux du Conseil sous un angle plus ouvert. L'expérience nous montre que quand les analyses, les décisions et les relations sont unilatérales, souvent le pouvoir se referme sur lui-même et devient inaccessible.

Nous avons donc vocation, si ce n'est à faire basculer en notre faveur toutes les propositions qui nous semblent mauvaises, à continuer à jouer le Sur-Moi, ce qui peut éviter d'abuser de certaines situations de pouvoir trop concentré.

D'ailleurs, depuis le début de notre mandat, plusieurs Taulignanais-e-s sont venus nous voir pour que nous intervenions dans des dossiers qui semblaient bloqués. Nous avons toujours prêté attention à ces demandes dans l'intérêt du village et plusieurs ont ainsi pu se débloquer.

Nous sommes aussi présents pour défendre notre programme et les aspirations que nous avons toujours portées. Ainsi nous avons voté contre le goudronnage du cimetière, nous avons porté la lutte contre la concentration sur le vendredi des heures libérées par la réforme des rythmes scolaires (voir nos actions ici et ici ), contre ce jumelage artificiel, …, et nous sentons bien que notre regard critique et constructif apporte un contre-point nécessaire, et fait réfléchir plusieurs membres de la majorité.

Au plus près de nos engagements

Bref, nous pouvons faire encore plus mais il nous faut nous organiser, prendre nos marques et que nos exigences soient l'objet d'une préparation et d'une présence que nous devons encore améliorer, nous en sommes conscients.

Car si notre implication est sincère est pleine, ses conditions de mise en place ne sont souvent pas évidentes. Par exemple, il nous est souvent impossible de participer aux commissions de la Communauté de communes pour la raison simple qu'elles sont placées en pleine journée, sur des jours ouvrables. Cela nous pose question sur la capacité des salariés à participer à la vie démocratique et, de fait, sur la confiscation des décisions par ceux qui sont indemnisés pour y être élus et des retraités plus libres de leur emploi du temps. C'est un problème que nous soulèverons prochainement .

Au final, nous prenons nos marques, il y a des ratés, mais rien n'est irréversible à qui sait reconnaître qu'il se trompe. La marge de progression est encore grande de tous côtés et nous comptons bien, pour notre part, travailler au plus près de nos engagements.

N'hésitez pas à nous contacter pour avoir des informations spécifiques. Nous vous répondrons.

mardi 30 septembre 2014

Nettoyons la nature : le bilan

Samedi 27, 14 h, Rendez-vous devant la Mairie de Taulignan. Une petite quinzaine d’adultes et autant d’enfants sont présents. Beaucoup de bonnes volontés réunies en peu de personnes (3 participants pour le rendez-vous de 8h).

On prend les voitures pour aller sur le site où nettoyer, qui se trouve au dessus des Auzières, derrière l’ancienne décharge. Arrivés sur place, déballage des équipements : gants et dossards élégamment emballés et décorés des emblèmes de cette enseigne financeuse. Les enfants sont fiers de porter ces couleurs car ils vont faire une belle action. Prendre l’argent là où il est… peut-être mais quand même cet arrière goût amer.

En tous cas aucun responsable de cette grande enseigne pour récupérer le suremballage des gants. Mais comme dirait un des bénévoles, "ils se sont engagés à financer les équipements pas à participer".

Une "belle" récolte
Puisqu'on est là, faisons les choses jusqu'au bout. Armée de mon sac vert, je ramasse plastiques et polystyrènes, conserves et autres déchets peu ragoutants. Une vraie mine d'or.

Une chaise longue de jardin en plastique,
vestige d'une autre époque ou nouveauté fraichement délaissée ?
En une heure de temps le résultat est effarant. 

Comment un site en pleine nature peut-il être aussi sale ? Les Taulignanais ont-ils gardé l'habitude de laisser leur déchets à cet endroit ? 
Sont-ce des restes d'un site mal ou jamais nettoyés autrement que par ce type d'actions bénévoles ?

Partie avant la fin, je ne sais combien d'aller-retours ont été nécessaires pour enlever tous ces déchets. La plupart des plastiques ou des conserves collectés étant trop vieux ne seront, sans doute, pas recyclés. Un beau gâchis et beaucoup de colère face à des personnes peu responsables de leur environnement. F.G.


Première camionnette pleine... Combien d'aller-retours seront-ils nécessaires ?

mercredi 24 septembre 2014

Nettoyons la nature le 27 septembre

Comme toutes les années, une journée "nettoyons la nature" est prévue le samedi 27 septembre. Le RDV est devant la mairie de Taulignan à 8 h et à 14 h.

Cette action, au premier abord, positive s'avère dérangeante par le fait qu'elle soit à l'initiative de l'enseigne d'une grande surface commerciale depuis plusieurs années (une belle opération de communication où sont fournis des kits de nettoyage et des T-shirts pour faire leur pub...)
Mais au bout du compte, comment se positionnent-ils par rapport à l'émission des déchets dont ils sont le vecteur ? De gros efforts et un style de précurseur écolo sont de mise sur leur site. Ne faut-il pas voir là le syndrome du pompier Pyromane ?

Pouvons-nous aller vers le désemballage ?
Au-delà des opérations de communication, aujourd'hui plus d'1/3 de notre poubelle ne se recycle pas, et pour l'essentiel à cause des emballages industriels. On sait les grandes enseignes capables de faire pression sur les petits producteurs pour faire baisser les prix. Pourquoi ne le font-elles pas sur les grands groupes industriels pour les contraindre à réduire les emballages ou au minimum imposer qu'ils soient recyclables ? De nombreux magasins parviennent aujourd'hui à réduire cette surconsommation par la vente en vrac ou autre. Cela semble même plus facile et beaucoup moins cher à mettre en place qu'une opération de communication. 

Prise de conscience au quotidien
La plupart des bénévoles qui participent à ces opérations sont souvent ceux qui font le plus attention à leur environnement. Comment toucher ceux qui jettent les canettes/ordures que nous ramassons ?
De plus, en quoi nettoyer une fois par an la nature autour de nous, permet-il un changement réel des habitudes quotidienne ? Ne serait-il pas préférable de "protéger notre nature" au lieu d'être obligé de la nettoyer ? Ne faudrait-il pas nettoyer nos grandes surfaces avant tout ? Apprendre à consommer différemment (moins d'emballage, achats groupés, AMAP), à trier, apprendre comment sont traités nos déchets ... ?

Toujours est-il que certains d'entre-nous y seront sans doute, avec gants et sacs, pour faire leur part. Peut-être y rencontrerons-nous un responsable d'une grande enseigne pour lui en parler ? 
On vous dira.

mercredi 28 mai 2014

Reforme des rythmes scolaires : le passage en force

Hier nous avons publié un article à propos d'un questionnaire remis au parents d'élèves de l'école à propos des rythmes scolaires. Pendant que le collectif Bien Vivre Ensemble à Taulignan s'adressait aux parents d'élèves, ses 3 élus écrivaient au Conseil Municipal pour comprendre la situation. Nous publions ici ce courrier mais aussi des extraits d'une "réponse" reçue ce jour 28 mai 2014 à 20 h 02 !

mardi 27 mai 2014

Réforme des rythmes scolaires, lettre ouverte du collectif

Le 13 mai 2014, au conseil municipal, la question des rythmes scolaires et des activités péri-scolaires a été abordée.
La première adjointe au maire, Mme Charbonnier, a proposé de regrouper toutes les heures d'activités le vendredi après-midi, ce qui a été refusé par le conseil qui a adopté l'alternative à la majorité, à savoir activités péri-scolaires tous les après-midi de 15h45 à 16h30.